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Date : 31-12-2021

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Résultats de l’enquête FEDELEC sur la formation des réparateurs

Quelles compétences sont attendues par les professionnels de la réparation pour leurs futurs collaborateurs ? FEDELEC a mené l’enquête en vue d’une éventuelle évolution de la formation.

Dans un contexte de relance du secteur de la réparation, FEDELEC a demandé à la CPNEFP (Commission Paritaire Nationale de l’Emploi et de la Formation Professionnelle) une étude sur la création d’un CQP (Certificat de Qualification Professionnelle) ou un titre de Technicien dépanneur – réparateur en électroménager et électronique.

La CPNEFP a dont lancé une étude d’opportunité sur la création d’une nouvelle formation pour techniciens en électroménager et audiovisuel. Dans ce cadre, FEDELEC a organisé une enquête auprès des professionnels, réparateurs et distributeurs entre le 3 et le 22 septembre 2021.

Plusieurs thèmes ont été abordés : les matières à  intégrer à une formation, les compétences attendues d’un collaborateur, le type de contrat de formation le plus adapté, la durée optimale de formation.

Les matières indispensables dans une formation initiale

Côté technique, sans véritable surprise, l’électronique, l’électricité et l’électromécanique arrivent en tête.

Par contre, la réparation au composant 1, économiquement intéressante pour le client et permettant de distinguer le professionnel confirmé, obtient un score nettement supérieur à celui attendu.

Cet item arrive même avant l’anglais, alors que la grande majorité des documentations techniques ne sont pas traduites.

1. La réparation au composant consiste, sur une carte électronique ou un sous-ensemble, à ne remplacer que le ou les composants de base défectueux. Elle a toujours été pratiquée sur les produits « bruns », moins dans le secteur de l’électroménager, et nécessite un savoir-faire spécifique. Elle peut permettre de sauver un appareil dont les cartes sont épuisées.

En ce qui concerne les matières non techniques, les relations avec la clientèle sont primordiales, pour plus d’un tiers des répondants.

Les compétences attendues

A la question « Qu’attendez-vous d’un collaborateur technique ? », les réponses montrent de multiples exigences, tant sur le plan technique que relationnel et organisationnel. Arrivent en tête les compétences techniques et de communication, ce qui reste cohérent avec les réponses précédentes.

Quel type de formation et quelle durée ?

Les professionnels étaient ensuite interrogés sur le type de contrat de formation en alternance le plus adapté aux besoins. 60% d’entre eux préfèrent l’apprentissage au contrat de professionnalisation 2.

Quant au temps de formation nécessaire, près de 46% des professionnels interrogés estiment qu’il doit être de 24 mois. Moins de 5% pensent que 6 mois suffisent, alors que certaines entreprises, dans un besoin impératif de techniciens, forment des intervenants dans cette durée ; ce n’est pas ce que les professionnels attendent.

2. Rappelons que si les 2 contrats conjuguent formation théorique dans un établissement  d’enseignement et formation pratique en entreprise, le contrat d’apprentissage relève de la formation initiale et a pour but d’obtenir un diplôme d’état, alors que le contrat de professionnalisation relève de la formation continue en vue d’acquérir une qualification  professionnelle. Les types et durées des contrats diffèrent. L’âge pour en bénéficier, ainsi que la rémunération ne sont pas les mêmes.

Les matières indispensables dans une formation initiale

Plus une formation est courte et plus elle nécessite un niveau préalable élevé des apprenants. Pour plus de 94% des professionnels interrogés, une formation de 6 mois ne peut ainsi correspondre qu’à une formation  complémentaire et non pas initiale.

On constate la même tendance pour un cycle de formation de 12 mois : plus de 88% des répondants l’estiment approprié seulement pour les titulaires d’un CAP, BEP, Bac Pro ou BTS.

C’est seulement à partir de 24 ou 36 mois qu’un niveau de départ n’est pas systématiquement requis.

FEDELEC tient à remercier les professionnels qui ont participé à cette enquête. Celle-ci va contribuer à préciser les besoins véritables et à faire évoluer la formation pour répondre aux réalités du terrain.


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