Electronicien

Métier
L’électronicien intervient sur les appareils électrodomestique (Télévision, électroménager, informatique et antenne) dont il assure l’installation, la mise en service et la maintenance. Il intervient auprès des particuliers, des industries, des hôpitaux, des collectivités, etc.
Lors de la mise en service, il donne toutes les explications nécessaires au client pour l’utilisation et l’entretien des appareils électrodomestique.
Dans le cadre de la maintenance, il diagnostique et procède si nécessaire au remplacement des pièces électroniques, électriques et mécaniques.
Profil
Le métier d’électronicien requiert les connaissances techniques en électromécanique, électronique et informatique.
Le sens commercial et le goût pour la relation humaine sont indispensables.
L’écoute attentive des consommateurs est dispensable à la réalisation d’un service de qualité.
En participant activement à la réduction du volume des déchets électriques et électroniques (DEEE), l’électronicien montre un grand intérêt aux conséquences de son travail sur l’environnement.
Etant donné les évolutions incessantes, il est amené tout au long de sa carrière à suivre des stages dans le cadre de la formation continue.
Carrière
Les électroniciens travaillent essentiellement dans des services après-vente associés ou non à de la distribution d’appareils électrodomestique (Télévision, électroménager, informatique et antenne).
Près de la moitié des entreprises sont artisanales.
C’est avec quelques années d’expérience, que l’électronicien peut envisager la reprise ou la création d’une entreprise.
Formation initiale des électroniciens
Diplômes de l’Education nationale
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BAC PRO CIEL (niveau 4)
→ Pôle « Réalisation et Maintenance de produits Électroniques » – Plus d’infos sur Legifrance
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Certificat de spécialisation (niveau 4 – Bac+1)
→ « Production et Réparation de produits Électroniques » – Plus d’infos sur Legifrance
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BTS CIEL (niveau 5)
→ Option B : Électronique et réseaux – Plus d’infos sur Legifrance
Formations qualifiantes (en alternance ou apprentissage)
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TREM (niveau 4)
Technicien réparateur en électroménager et multimédia → Certificat de Qualification de la branche Professionnelle – Plus d’infos sur Legifrance
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TSEC (niveau 4)
Technicien Services de l’Electroménager Connecté – Plus d’infos sur France Compétences
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RC3E (niveau 4)
Réparateur Conseil d’Equipements Electriques et Electroniques – Plus d’infos sur France Compétences
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TAVEA (niveau 4)
Technicien d’Après-Vente en Electroménager et Audiovisuel (à Domicile) → AFPA Formation professionnelle des adultes – Plus d’infos sur France Compétences
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GSM Master (niveau 4)
Réparateur, Réparatrice de produits nomades – Plus d’infos sur France Compétences – Plus d’infos sur GSM Master
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Comprendre les enjeux de la réparation
La réparation des équipements électriques et électroniques est un enjeu majeur pour plusieurs raisons. Elle permet non seulement de réduire les déchets électroniques, mais aussi de préserver les ressources naturelles et de limiter les impacts environnementaux liés à la production de nouveaux produits.
Bénéfices de la réparation
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Réduction des déchets électroniques : En réparant les produits, nous pouvons prolonger leur durée de vie et réduire la quantité de déchets envoyés en décharge ou incinérés. Cela contribue à diminuer la pollution et les émissions de gaz à effet de serre.
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Préservation des ressources naturelles : La production de nouveaux équipements nécessite l’extraction de matières premières, souvent rares et coûteuses en énergie. La réparation permet de réduire la demande en nouvelles ressources et de préserver les réserves naturelles.
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Économies financières : Réparer un produit est souvent moins coûteux que d’en acheter un nouveau. Cela permet aux consommateurs de réaliser des économies et de mieux gérer leur budget.
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Création d’emplois locaux : Le secteur de la réparation peut générer des emplois locaux et soutenir l’économie circulaire. Les ateliers de réparation et les entreprises spécialisées contribuent à dynamiser les communautés locales.
Depuis le 1er janvier 2021, un indice de réparabilité est affiché sur certaines catégories d’équipements électriques et électroniques. Cet indice vise à informer les consommateurs sur la facilité de réparation des produits au moment de leur achat. Cette mesure a été instituée par l’article 16-I de la loi n° 2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et pour l’économie circulaire.
L’indice de réparabilité sensibilise les consommateurs à la possibilité d’allonger la durée de vie de leurs appareils, en les orientant vers des produits plus facilement réparables et en les incitant à privilégier la réparation en cas de panne. Il constitue un outil essentiel dans la lutte contre l’obsolescence, qu’elle soit programmée ou non, pour éviter le gaspillage et préserver les ressources naturelles.
Évolution vers l’indice de durabilité
Initialement déployé sur cinq catégories de produits (smartphones, ordinateurs portables, téléviseurs, tondeuses à gazon, lave-linges hublot), l’indice de réparabilité a été étendu à d’autres catégories comme les lave-linges top, lave-vaisselles, aspirateurs et nettoyeurs haute-pression.
En 2025, l’indice de durabilité remplace progressivement l’indice de réparabilité sur deux catégories de produits : les téléviseurs depuis le 8 janvier, et les lave-linge depuis le 8 avril. Cet indice de durabilité, prévu par la loi du 10 février 2020, vise à informer les consommateurs sur la durée de vie des produits électriques et électroniques. Il inclut des critères de fiabilité et de robustesse en plus de ceux de réparabilité.
La méthode de calcul de l’indice de durabilité
Le calcul de l’indice de durabilité repose sur deux familles de critères :
- La réparabilité des équipements, qui prend en compte l’accessibilité de la documentation technique, la facilité de démontage, ainsi que la disponibilité et le prix des pièces détachées.
- La fiabilité des équipements, qui évalue la résistance aux contraintes et à l’usure, la facilité de maintenance et d’entretien, ainsi que l’existence d’une garantie commerciale et d’un processus qualité.
L’indice de durabilité est exprimé sur une note globale de 0 à 10. Le détail de la notation doit être mis à la disposition du consommateur par le vendeur au moment de l’acte d’achat et, s’il n’est pas le même, par le fabricant sur demande.
